Je n'ai pas eu à attendre très longtemps pour recevoir mon tant espéré Mr. Splash ! : moins d'une semaine après les résultats du dernier concours. Je sautais comme une puce quand je l'ai ouvert !

Omaké Books m'a donc attribué l'exemplaire numéro 24 sur 50. D'après la liste que je tiens à jour, je suppose que les trois premiers exemplaires ont été logiquement distribués hors concours. Peut être, un pour Florent Gorges et deux pour ProjectF, l'équipe de développement d'origine...

La cartouche est donc transparente et l'on peut voir les deux EPROM avec les autocollants prouvant l'authenticité du jeu. L'étiquette est numérotée à la main et la cartouche se trouve dans une pochette plastique.

Le lot contient aussi une trading card Omaké Books, la numéro 4. Ce qui fait qu'il me manque la numéro #3, celle de l'Histoire de Nintendo #3, version Pix'n Love.
Florent, si tu lis ça et qu'il t'en reste, tu peux (encore) faire un collectionneur heureux...

Et pour finir un certificat d'authenticité nominatif, signé et numéroté décrit le contenu de ce lot.

J'ai vite dépossédé une cartouche "mineure" de son étui pour y glisser Mr. Splash! (Dragon Ninja, je crois, que j'avais eu dans un lot et qui ne figure même pas dans ma collection NES). J'ai mis le certificat dans une pochette plastique toute neuve et j'ai même gardé l'enveloppe à bulle dans lequel tout ça est arrivé ! Oui, je sais...

 

Mais un jeu, aussi rare soit-il, se doit d'être joué.

J'ai donc rapidement en ressorti la NES de mon enfance pour la brancher sur l'écran plat de mon salon. Dans mon autre chez moi, une autre console est déjà prête à l'emploi.

Le jeu se présente comme un mix entre du water polo, du basket et du curling... Pour faire simple, il faut marquer des buts en jetant des cailloux sur des ballons tout en empêchant l'adversaire de faire de même, le tout dans une piscine, avec des personnages volant.

Le fun vient de la profondeur insoupçonnée du gameplay.
On accélère en appuyant sur B, on prend et jette les rochers avec A. En gardant ce bouton enfoncé, on charge le tire pour qu'il soit plus puissant. Pendant ce temps, on se déplace plus lentement mais les ballons iront plus loin et plus vite. Il est aussi possible de faire sauter les ballons hors de l'eau en tirant directement dessus. Mais tout ça c'est fatiguant ! Donc si l'on en demande trop à notre joueur, il s'épuisera et s'immobilisera pendant plusieurs secondes !
Des points sont marqués à chaque fois qu'un ballon entre dans un but (il est possible de marquer contre son camp). Le score change de 1 point à 6 points selon comment arrive le ballon : tir long ou court, avec ou sans rebond. Les revirements de situation peuvent donc arriver très rapidement !

Chaque partie peut être personnalisée en choisissant parmi 10 piscines différentes, le nombre de ballons en jeu et la durée d'un match. A la fin d'une manche, le tableau des scores montre le nombre de but de chaque type et calcul le score en fonction. On passe alors à la piscine suivante et les scores seront cumulés.

Mais je me suis rapidement trouvé face au seul point négatif de cette cartouche : pas de mode un joueur. Dans un sens, le jeu est tellement fun qu'il ne s'y prête pas. Il faut être à deux pour s'affronter gaiement à coup de cailloux dans l'eau. Mais ma femme n'est pas très friande de jeux retros et le fait qu'à chaque but l'action s'arrête pour afficher le score l'a achevé. C'est vrai que cela casse un peu le rythme, surtout quand un tire bien placé envoi 3 ballons à la suite dans le but : il y aura alors 3 fois de suite l'animation du score. Bref, je n'ai donc pas beaucoup d'occasion d'y jouer avec quelqu'un et c'est bien dommage. Heureusement, j'ai un collègue gamer qui habite à côté du bureau et à qui on a offert une NES pour ses 38 ans ! 

Facile d'accès pour des parties rapides mais avec un gameplay très profond qui permet les pires coups vaches, Mr. Splash! est vraiment un jeu très marrant et super bien réalisé.
A tel point qu'il est presque dommage qu'il soit réservé aux possesseurs des rares cartouches originales (101 japonaises et 50 françaises) ou du coffret DVD Game Generation X qui contient le jeu jouable sur Windows (en fait une ROM encapsulé avec un émulateur VirtuaNES... mon petit doigt m'a d'ailleurs dit que la ROM a été extraite et circule dans les bas fond du net depuis à peine quelques mois). Ce jeu et son développement devrait être inclus dans les cursus d'études vidéoludiques.   

 

Voici quelques liens sur ce jeu et des vidéos des deux premières piscines :

• Les articles sur Mr. Splash! chez Omaké Books : http://omakebooks.com/?cat=58
• Un site français dédié au jeu (et d'où viennent les vidéos ci-dessous) : http://mrsplash.serveblog.net/
• Le blog d'une des gagnantes du jeu : http://sophiedaste.com/
• Un article sur le jeu datant de 2007 : http://www.backintoys.com/ 

 

Merci encore à Florent Gorges, Hiroshi Inukai et à toutes l'équipe ProjectF pour se super jeu !

 

Retro Gamer est un très bon magazine anglais sur les jeux retros qui a plusieurs années derrière lui. Il y a quelques années, je m'étais procuré plusieurs numéros dont la thématique m'intéressait (Metroid, Castlevania, WipEout...) et je le recommande chaudement. Les articles sont très biens documentés, le visuel est originale (old school dans la mise en page mais moderne dans la réalisation) et le contenu intéressant.

Ce mois-ci sort ce qui est visiblement le premier volume de la version française, renommée Retro Games. Pour être précis, il s'agit en fait d'une compilation d'articles parus dans différents numéros du Retro Gamer anglais. Ce qui fait que les sujets abordés sont très variés et le tout fait un peu "best of" des grands classiques : Pac-Man, Space Invaders, Mario Kart, Game Boy, Game & Watch, Intellivision, Amiga, etc. A coup sûr, le second numéro continuera dans la lignée avec la NES, Mario, Zelda, la Megadrive, etc. Le contenu est donc plutôt bon et intéressant.

 

Par contre, là où il va falloir qu'ils revoient leur copie, c'est au niveau de la relecture. Les articles sont traduits de l'anglais à l'arrache avec un nombre impressionnant de coquilles, d'oublis et, plus grave, d'erreur de sens. J'en ai repéré un bon paquet juste en feuilletant le magazine (sans lire d'article complet) :

• Dès la couverture : The bitmap Brothers au lieu de The Bitmap Brothers et des pac-gommes jaunes et carrées (détails, certes, mais dès la couverture ça fait tâche)...
• Resident Evil 0 sorti sur Nintendo 64 alors qu'il était prévu sur GameCube (la version anglaise de l'article parue dans le numéro 61 est correcte)
• Le titre de l'article sur Mario Kart est traduit sur la première page mais pas les suivantes...
• "Karts Owned" pour Peach et erreur de syntaxe pour Donkey Kong Jr. dans l'encadré des personnages de Mario Kart...
• "What we think" pas traduit partout...
• Les chronologies Castlevania et Mario Kart qui ne sont pas à jour (les articles d'origine datant d'avant Lords of Shadows et Mario Kart Wii)...
• La légende du Space Invaders Wonderswan qui est celle du Sweet Invaders d'à côté...

Alors oui, n'importe quel magazine ou livre a son lot de boulettes, mais ici le niveau est tel que cela donne l'impression d'un gros foutage de gueule de la part de l'éditeur qui cherche à surfer sur la vague retro gaming. C'est une honte.

Au final, on en vient à se demander à qui s'adresse ce magazine. Avec un prix de 12,90€ (!), la cible n'est clairement pas le néophyte. Pourtant, le contenu ratissant large est visiblement fait pour ceux qui ne lisent pas déjà Pix'n Love... Avec un tel prix, on est en droit de s'attendre à un ouvrage de qualité. Le fond est bon mais on voit bien que l'éditeur s'en met plein les poches étant donné qu'il n'y a aucun contenu original (mise à part l'édito) car tout n'est que de la mauvaise traduction. Une chose est sûre, ce n'est pas la relecture qui a dû leur coûter bien cher...

Voici quelques liens que j'aurais dû lire avant d'acheter, avec d'autres perles :

• http://allgamers.fr/actualites/retro-games-un-hors-serie-de-ecrans-home-technologies-t2387.html
• http://www.jimeo.fr/2011/05/retro-games-1.html
  où Battleman a repéré aussi d'autres boulettes : "dans le dossier Amiga : Jack Tremiel (au lieu de Tramiel... et l'erreur est faite dans tout le dossier...), Defendor of the crown (Defender of the crown, évidemment)... Atari 2006 (bon, là, on peut supputer une erreur de frappe)... L'A600 sorti après la "vraie nouvelle génération" (tiens, je croyais que le 600 était sorti avant le 1200 et le 4000...)."
  
• http://www.legeekmoderne.net/article-magazine-retro-games-73475993.html
• http://pressstartbutton.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=6095&catid=83&Itemid=176
  où Red a repéré "une coquille IMPARDONNABLE ! Une des légendes est en anglais et redirige vers une autre page du Retro Gamer concerné, donc pas celui-ci" (il s'agit du numéro 65 sur Metroid)
  et Kaposi qui continue : "[..] le magazine a l'air assez approximatif. Déja, Sonic 1 déclaré sorti en 1992 ; ensuite, dire que Nintendo n'avait pas une vocation familiale dès le départ (la game & watch et la famicom etaient spécialement conçues pour que les enfants et les parents y jouent en offrant des soft "amusants", des jeux educatifs et diverses simulations de course de chevaux, de maj-hong, etc) et ramener Gunpei Yokoi au simple rang de créateur de Metroid alors qu'il est surement l'ingénieur le plus important de l'histoire de la firme."
  
• http://www.oldschool-gamers.fr/actualites/2011-05-06/un-guide-du-retro-gaming-en-quiosque/
• http://ww3.advancedcreation.fr/blog/nouveau/03-05-2011-exclusif-retrogames-le-guide-essentiel-des-grands-classiques-du-jeu-video
  où gunpei faite une petite liste :
  "Saviez-vous :
  -que resident evil 0 est sorti sur n64? (p.83)
  -que Metroid est sorti sur sur la nes avec disque dur? (p.8)
  -que Metal slug est sorti en cartouche individuelle de la version pc du Neo geo???? (p.164)"
  
• http://blog.gamekult.com/blog/acksell/190166/coup-de-gueule-retro-games-une-nouvelle-revue-qui-va-droit-dans-le-mur.html
  où Acksell (fidèle de Pix) n'est pas content du tout : "Je pourrais ajouter également que les articles ne sont pas signés (déplorable), mais que les traducteurs ont omis, sur certains d'entre eux, d'enlever la petite image en noir et blanc en début d'article qui présente le rédacteur dans Retro Gamer (comme on peut le voir sur la double page Sonic 2)."
  ...et Imix non plus "J'ai du mal à comprendre comment Oracom a pu traiter ce magazine de façon aussi amateur. Plus la thématique est "de niche" et plus les lecteurs sont critiques sur le fond et sur la forme. Ça me paraît presque normal."

 

Bref, je suis très déçu et je ne conseille pas ce magazine. Ne faîtes pas comme moi et gardez vos 12,90€ pour un Pix'n Love et demi ou pour la version anglaise !
Moralité...

 

Quand quelque chose me plait, il faut que j'y aille à fond. C'est à dire que je me documente, j'achète, j'écoute tout ce que je peux. Très souvent, je découvre quelque chose qui me fait découvrir autre chose qui me fait découvrir autre chose, etc. Ces enchainements sont fréquents et peuvent avoir de sacrées ramifications. Le problème est que beaucoup de choses me plaisent (musiques, jeux, films, bande dessinées, parcs d'attractions, etc.) et qu'il est dur de faire des choix.

Ces derniers mois, il y a eu plusieurs de ces périodes et j'ai décidé de les présenter comme des setlists de Phish avec plusieurs sets (le premier plutôt direct et sans trop d'impro, le second partant bien en live), des segues (transitions fluides d'un morceau à l'autre), des sandwichs (insersion d'un ou plusieurs morceaux au milieu d'un ou plusieurs autres), des guests (des invités venant jouer avec le groupe, généralement en fin de concert ou pendant les rappels), des reprises (de morceaux ou d'albums entiers), des vieux morceaux qui ressortent d'outre-tombe (dans différentes versions) et de nombreux renvoient aux notes en bas de la setlist (*$^@#).

N'hésitez pas à cliquer sur chacun des liens, ils mènent tous vers une page différente...

 

Avec 2 versions différentes du nouveau livre de Florent Gorges : L'Histoire de Nintendo #3 La Famicom/NES (chez Pix'n Love et Omaké Books) et une chance de gagner un jeux inédit limité à 50 exemplaires en pré-commandant chez ce dernier, ils avaient déjà fait fort. Surtout Florent pour boucler un tel travail d'archive...

Et bien ils détruisent encore tout avec l'annonce d'un second livre, La Bible Nintendo Entertainment System/Famicom, et avec une version collector reprenant le packaging d'un jeu NES de la belle époque !!!

Ces mecs sont gé-niaux !

Pour pré-commander, il y a moultes possibilités, avec des packs "découvertes" et autres bundles.

• Chez Omaké Books :
  • L'Histoire de Nintendo Volume 3 : 1983-2003 Famicom / NES (Couverture NES)
  • Pack Spécial : L'Histoire de Nintendo VOlume 3 + L'Anthologie du Franponais
•  Chez Pix'n Love :
  • L'Histoire de Nintendo Volume 3 : 1983-2003 Famicom / NES (Couverture Famicom)
  • La Bible Nintendo Entertainment System/Famicom
  • Le Pack Histoire de Nintendo #3 + La Bible NES/Famicom
  • La Bible Nintendo Entertainment System/Famicom (Version Collector)
  • Le Pack découverte L'Histoire de Nintendo Volumes 1, 2 et 3

 

En me baladant hier soir dans les magasins à l'extérieur de Valence, je suis tombé sur de jolies contrefaçons de produits Nintendo, dans un magasin de jouet plutôt connu.

Le GunBoy fait partie de ces manettes qui se branchent directement sur l'écran pour jouer. Ici, la forme rappelle très fortement une manette Nintendo 64, mais avec un objectif à l'avant qui la transforme en pistolet (d'où le nom). L'appareil embarque un bon paquet de jeux et quand on regarde les écrans au dos de la boite, on constate qu'il s'agit pour la plupart de copies à peine voilées des gros succès de la NES (Popeye, Pacman, Donkey Kong 3, etc.). Le pire est qu'ils ont l'audace de menacer toute éventuelle copie de leur jeu avec une petite phrase au bas du dos de la boite : "This product is with patent. We will take legal action against violators for copyright infringement or imitation in any forms." 
Et donc tout ça pour 7€ (10€ affiché avec une réduction de 30%).

La seconde contrefaçon est plus connue. Il s'agit d'un jeu électronique à double écran dont la forme n'est pas sans rappeler une certaine Nintendo DS. Le nom de l'appareil lui-même joue sur la confusion avec un semblant de DS écrit en gros sur l'emballage. Notez aussi l'utilisation affutée du verbe "expériencer", très connu des anglophobes : "Expérience ce nouveau mode de jeu avec 2 écrans LCD simultanés."

 

Un peu plus tard, je suis allé à Cultura, dans la zone des Couleurs, au nord de Valence. J'ai eu la bonne surprise d'y trouver un mur entier de publications Pix'n Love.

 

Non loin de là, c'est un présentoir 3DS qui annonçait fièrement la disponibilité de la console pour le jeudi 24 mars midi (la veille de la sortie officielle, donc). J'ai bien aimé le style de cette PLV, avec le titre en relief... plus que la console elle-même, je dois avouer.

J'ai eu la possibilité de la tester rapidement et je n'ai pas du tout été tenté de l'acheter. Première chose que le vendeur m'a indiquée sur la console : l'interrupteur pour désactiver la 3D... révélateur. L'effet de 3D est assez sympa, c'est vrai, mais comme je le craignais, il s'agit d'un gimmick qui n'apporte rien au gameplay (pour l'instant). Pire, étant donné qu'il faut être vraiment en face de l'écran pour en profiter pleinement, certains jeux risquent d'être pénibles à jouer sans désactiver l'effet.
Dans Street Fighter IV, par exemple, il n'est pas délirant de penser que la console va bouger en permanence durant les combats, ce qui aura pour effet de rendre l'affichage flou et dédoublé à cause de l'effet 3D mal aligné.
Le jeu de shoot en réalité augmentée où l'on doit tirer sur des petits vaisseaux s'affichant dans les images de la caméra est aussi très flou car, de par le gameplay lui-même, on doit beaucoup bouger et rapidement.
Enfin, le fait que l'écran du haut soit en 3D et que ce soit celui du bas qui soit tactile mène à des bizarreries niveau immersion. Dans Nintendogs + Cats, les animaux s'affichent en 3D en haut mais il faut caresser l'écran du bas... On perd totalement l'impression (toute relative, je l'admets) de caresser le chien vu que l'on touche un autre écran...

Ce petit test rapide n'a donc fait que confirmer ce que j'imaginais de cette nouvelle console. C'est une upgrade de la DS mais c'est loin d'être une révolution. L'effet 3D, sur lequel toute la promotion est axée, est un gadget qui n'apporte rien, voire qui nuit à l'expérience de jeu.

Il y a presque 1 an déjà, Pix'n Love Rush arrivait sur l'Apple Store pour iPhone et iPod Touch.

Développé par Pastagames (Paris, France), ce jeu de plate-forme était un vrai retour aux sources au point de vue graphismes (reprenant le chat Pixel), musiques (de SidABitBall et scoring (lire l'article de l'époque).

 

 

Il y a quelques mois, la version DX sortait sur iPad et proposait différentes skins pour transformer sa tablette en une espère de grosse GameBoy.

 

Il y a environ un mois, une mise à jour de ces version iOS ajoutait un nouveau mode de jeu : le Cursed Rush.
Le principe est simple : 5 niveaux de difficultés où Pixel le chat court tout seul, sans s'arrêter. Il suffit de sauter de plate-forme en plate-forme pour arriver à la fin du niveau. Principe simple, difficultée élevée ! Les 48% du 3ème niveau sont redoutables à passer.

 

Hier est finalement arrivée pour tout le monde (car il est dispo depuis 2 semaines pour les membres Plus), la version Playstation Minis (pour PS3 et PSP). Et quand je dis pour tout le monde, je parle aussi du Playstation Store américain ! Que de chemin parcouru par ce petit jeu et par Pix'n Love !

Cette version, développée par Sanuk Games, est encore au dessus de ses aînées car en plus de reprendre les deux précédents modes, il en ajoute un nouveau : ON/OFF Rush.
Le principe est ici d'attraper des soleils ou des lunes suivant un cycle jour/nuit. Le chat avance toujours tout seul et la seule action possible est de sauter. Lorsque le chat arrive sur un mur, il repart dans l'autre sens alors que le jour devient nuit (et inversement).
Dans le mode Arcade, il n'y a qu'un seul aller/retour par niveau (aléatoires) et il faut faire le plus gros score en un temps donné avec un système de combos et de bonus de temps.
Dans le mode Puzzle, le chat fait des aller-retours tant qu'il reste des soleils ou des lunes à attraper. Il faut toujours faire le plus de points en un temps limité.

Encore une fois, les développeurs arrivent à complètement renouveller un gameplay pourtant simple à la base. Tout ça avec un seul bouton ! En effet, seul le premier mode sur les trois disponibles maintenant (le Classic Rush) permet de faire autre chose que de sauter (courir à gauche ou à droite et cracher vers le haut).

Alors si on veut chipoter un peu, je trouve que les chargements sont un poil plus long, mais ils donnent l'occasion de voir de drôles d'animations du chat. Sinon, j'ai une vague impression que le jeu est un tout petit peu moins rapide que sur iPhone, mais ça peut venir de moi... 

Bref, il ne manque plus qu'une chose à ce Pix'n Love Rush : une version Android !

 

Le festival (é)mergences qui s'est déroulé au Lux, scène nationale, à Valence s'est un peu terminé avec la dernière projection de Summer Wars, le 1er février dernier, et la fin de l'exposition Arcade ! Jeux vidéo ou Pop Art ? le 5 mars.. Voici donc un petit retour chronologique sur ce que j'y ai vu depuis mi-janvier.

Mardi 18 Janvier : Vernissage de l'exposition Arcade ! Jeux vidéo ou Pop Art ?

Cette exposition n'est pas ce qu'on s'attend à voir dans un musée ou une galerie d'art. Et pour cause, il s'agit de jeux vidéo, donc il faut pouvoir jouer ! Les deux salles que composent cette expérience concoctée par Nicolas Rosette, commissaire de l’exposition, et Laurent Monnier, designer.

Le site de l'exposition : arcade-expo.fr
Ouvert gratuitement au public du 15 janvier au 3 mars.

 

 

 

Suivait ce soir-là une projection du film Final Fantasy : Les Créatures de l'Esprit mais je n'y ai pas assisté. D'autres films comme Tomb Raider, Casino Royal ou Scott Pilgrim ont été projeté durant la durée de l'évènement. Cette programmation cinéma/jeux vidéo a été faite par Alexis Blanchet (cf. plus bas), qui a regretté que d'autres films plus anciens et plus emblématiques (Tron, Vidéo Kid) n'aient pu être projetés car il n'en existe plus de bobine...

 

Mercredi 19 Janvier : Projection du film Nirvana

Avant séance un peu angoissante : je suis seul dans la salle...
Je ne connaissais pas ce film et j'ai été agréablement surpris. L'histoire se déroule comme dans un jeu vidéo, avec des missions et des boss de fin de niveau.

 

Jeudi 20 Janvier : Conférence Cinéma et jeu vidéo (Leçon de cinéma animée par Alexis Blanchet)

Rencontre avec Alexis Blanchet, docteur en cinéma et auteur du livre Des Pixels à Hollywood (chez Pix'n Love). Conférence très intéressante (connaissez-vous Cloak and Dagger ? Avez-vous remarqué le tournant jeux vidéo qu'on prit les James Bond depuis le jeu GoldenEye ?)et rencontre très amicale.

 

Vendredi 21 Janvier : iDance

Je n'étais pas là car de retour en famille mais mon envoyé spécial ssj_duche. m'a rapporté quelques vidéos et ses impressions : "Pas de cohérence entre les images et la musique, peu de monde donc pas d'ambiance."

 

 

 

Mardi 25 Janvier : Projection du film Silent Hill

J'adore ce film. Et en même temps, il me fout tellement les jetons qu'à chaque fois je me dis "Mais qu'est-ce que je fous là ?". De très loin le meilleur film inspiré d'un jeu vidéo. Je n'ai pas dit "adaptation" car je n'ai jamais fini un Silent Hill de ma vie (oui, je sais), donc je ne peux pas juger ce point. Toujours est-il que cette projection m'a sérieusement donné envie de jouer enfin à ces jeux...

 

Mardi 1er Février : Projection du film Summer Wars

Très bon film d'animation avec tout ce que j'aime dans ce genre : une animation et des dessins sublime, un peu d'images de synthèse et un scénario très intelligent. J'ai adoré la représentation des deux facettes du Japon qui font de ce pays une merveille : tradition, famille, nature et modernité. Les relations familiales entre les membres de ce clan rejoignent un réseau social virtuel "à la Matrix" autour de partie de cartes Hanafuda.

J'ai aussi remarqué quelques clins d'oeil sympatiques :

• les enfants se connectent à OZ (le monde virtuel) avec des DSi (on voit le point noir de l'objectif)
• un des personnages, quand il s'énerve, fait furieusement penser à Beavis et Butterhead
• Enfin, lorsqu'un des gardiens de OZ (nommés John et Yoko !) donne un porte-bonheur à l'héroine, elle se transforme avec une animation et des effets qui me rappelle énormément un dessin animé des années 80 dont le nom m'échappe...