Veni, Vidi, Danci : Mon premier concert de Phish

par Yome NetSan @ 2 décembre 2013

En ce jour du 30ème anniversaire du tout premier concert de Phish (le 2 décembre 1983), voici enfin le premier article relatant mon voyage aux Etats-Unis pour les voir, après seize années d'attente.
Il m'aura fallu plus de temps que prévu pour l'écrire, c'est vrai, mais il s'agit de la traduction des trois articles écrits en anglais pour mon site dédié au groupe,
Bouncing Around Euroom. Donc entre l'écriture en anglais, la traduction et, accessoirement, le boulot et la vie de famille... J'espère que les suivants arriveront plus vite... J'ai essayé d'être aussi complet que possible et d'y mettre toutes les bonnes photos que j'ai prises au cours du voyages et des concerts (du moins les pas trop mauvaises). Je ne vais pas m'étendre sur la musique elle-même parce que je ne suis pas doué dans cet exercice et vous pouvez l'écouter de toute façon (livephish.com, phishows.com, phishtracks.com). Je me suis contenté de retranscrire mes impressions, telles que je les ai vécues.

Pour bien comprendre mon état durant mon périple, commençons par ma semaine de vacances au Maroc...

 

Vacances à l'horizontal

La semaine précédant mon voyage aux Etats-Unis fût assez stressante. J'étais donc en vacances au Maroc, dans la maison de mes beaux parents qui est à environ 3 minutes de la plage... 3 minutes à pied ! J'avais prévu de passer le plus clair de mon temps sur le sable et dans l'océan, en jouant dans les vagues avec mon fils.

Manque de pot, je me suis cassé le dos dès le premier jour !

Bon, pas tout à fait cassé, mais je ne pouvais quand même plus marcher ni même tenir debout ! Je suis allé chez un médecin et j'ai passé les trois jours suivants dans mon lit ou sur une sorte de chaise longue complètement plate et dur... Au début, je ne savais pas si je serais capable de se lever le lundi suivant pour revenir en France... et je n'imaginais même pas danser à un concert de Phish !

Purée ! J'étais juste une semaine de mon premier concert de Phish, après avoir attendu 16 ans, et je ne pouvais pas bouger !

Je suis resté patient et j'ai utilisé ces longues heures d'immobilisations pour me détendre comment je le pouvais. J'ai fini le livre sur l'histoire de la PlayStation et Zelda A Link to the Past que je pensais faire durer jusqu'après mon retour des États-Unis. J'ai écouté du Miles Davis en lisant les livrets des coffrets Complete Sessions. J'ai aussi regardé deux vidéo de concert : Le "Fuck Your Face" de Phish et Trey Anastasio au Capitol Theatre

 

Résurrection

J'ai finalement été plus ou moins remis sur pied juste à temps pour mon vol de retour. Mais comme si cela ne suffisait pas, j'ai aussi réussi à prendre froid ! Au Maroc !

Entre les anti-douleurs pour mon dos, le sirop pour la toux, les cachets pour le mal des transports et le reste, j'avais une vraie pharmacie sur moi.

Nous sommes rentrés à la maison le lundi 28 octobre dans l'après-midi. J'ai fait mes bagages à la hâte le soir et je me suis couché tôt.

En effet, je me levais dès le lendemain à 4h50 pour repartir à l'aéroport !

 

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Premières fois et comptage

par Yome NetSan @ 7 novembre 2013

J'ai tellement à raconter sur mon voyage aux Etats-Unis que je veux prendre mon temps pour le faire bien. Je vais donc commencer doucement...

 

Premières fois

Première fois que je parlais en français avec un fan de Phish (Gilles de Suisse)
Premier voyage en avion avec une escale
Première fois que Phish jouait à Reading
Première fois que je me déguisais depuis des années
Première fois que je posais les pieds en Belgique
Première jam sur Twenty Years Later
Première fois que les 12 chansons du set 2 d'Halloween étaient jouées
Première fois que je voyais plusieurs concerts du même groupe aussi rapprochés
Mon premier concert de Phish

 

 

 

Comptage

13242 kilomètres en avion
5953 jours entre la première fois que j'ai entendu Phish et mon premier concert
1279 photos prises
94 morceaux joués
20 pillules pour combatre la douleur de mon dos
19 heures et 20 minutes de vol
16 années d'attente
13 heures, 12 minutes et 14 secondes de musique
12 nouveaux morceaux
10 jeux vidéo et accessoires achetés
9 sets
9 parts de pizza
objets Phish achetés
6 vinyles
4 concerts de Phish
4 répétitions
4 donuts
4 danseurs + 1 Wombat
3D Imax Gravity
3 jeux Game Boy achetés
3 continents foulés en moins de 48 heures
3 hamburgers seulement
2 bières seulement
2 hôtels
2 bus Greyhound
2 T-Shirts achetés
1 rencontre surprise
0.12$ de monnaie
1 expérience inoubliable

 

 

 


Collections et Objets dans cet article

Collection Phish

Collection Nintendo Game Boy

Un canard, une souris, un lapin... Dix, n'est-ce pas ?

par Yome NetSan @ 21 août 2013

Retour aux sources de Picsou

A force de voir tout le monde jouer à Duck Tales Remastered, j'ai fini par craquer samedi dernier. Non, je n'ai pas fait chauffer la carte bleue parce que j'espère le trouver en version boîte lors de mon voyage aux Etats-Unis. J'ai plutôt décidé de ressortir l'original sur NES. J'ai été surpris de m'en souvenir aussi bien après plus de vingt ans. J'ai même réussi à le finir en un peu moins d'une heure (en Easy cela dit) !

Ca m'a rappelé les heures passées durant mon enfance à regarder La Bande à Picsou et à lire Picsou Magazine. Oui, je dois avoir une certaine attirance pour les vieux canards avars. 

 

Il n'y a pas que les canards dans la vie

Dans la foulée, je me suis lancé dans l'aventure portable sur Game Boy. Je l'avais depuis quelques années mais je n'y avais jamais vraiment joué. On y retrouve tous les niveaux de la version "console de salon" adaptés à l'écran plus petit. C'est assez impressionnant, je trouve. Il m'a résisté un peu plus longtemps (par manque d'expérience, je pense) mais je l'ai quand même terminé dès dimanche soir.

Maintenant, j'aimerais beaucoup m'essayer à Duck Tales 2 mais les cartouches NES ou Game Boy sont bien plus rares et les prix déjà trop chers.
Je vais donc devoir me tourner vers l'émulation dans un premier temps.

Et donc depuis samedi, j'ai la chanson du générique qui tourne en boucle dans la tête. D'ailleurs, je n'avais jamais entendu la chanson en entier et j'ignorais même qu'il y en avait eu une première puis une seconde version.

 

Il y a les souris et les lapins aussi !

J'ai aussi profité du long weekend pour commencer sérieusement Disney Epic Mickey 2 The Power of Two sur Playstation 3. C'est Acksell qui m'avait donné le bon plan pour trouver la version Collector à peu cher en janvier et j'ai finalement craqué en mars dernier. J'y joue avec le PS Move et j'aime vraiment beaucoup.

Alors oui, il a pas mal de défauts et la plupart étaient déjà présents dans le premier épisode : la caméra un peu à la ramasse, les objectifs pas toujours très clairs, des bugs de dialogues. De plus, le jeu a été clairement pensé pour se jouer à deux en coopération et quand l'on joue seul avec MickeyOswald en profite pour faire un peu ce qu'il veut (et forcément pas ce qu'on attend de lui).

Mais j'adore tellement l'univers, l'ambiance et les clins d'œil cachés partout dans les décors que je ne peux que continuer. J'utilise le guide officiel en version collector pour m'aider quand je suis perdu.

Le fait de pouvoir passer chaque obstacle de deux façons (au moins) ajoute aussi une dimension intéressante. Tout dépend si l'on veut faire plutôt "le bien" (en repeignant les toons) ou "le mal" (en dissolvant ce qui reste). Au final, on passe fatalement à côté de certaines choses et il faudrait refaire le jeu plusieurs fois pour tout essayer. Et c'est sans compter le nombre dingue de quêtes annexes et d'objets à collectionner (comme les pin's, idée tirée du Pin Trading des parcs Disneyland). Mais je n'aurai certainement pas le courage de tout débloquer...

En plus, contrairement à Tomb Raider que j'ai fini la semaine dernière, je peux y jouer en journée, devant mon fils qui prend ça un peu comme un dessin animé. A tel point qu'il m'a dit hier soir : "Toi tu joues à Mickey et moi je regarde et je rigole". Ca s'est fini avec The Art of Disney Epic Mickey comme livre de chevet au moment de se coucher.
Quand on peut faire plaisir...

 

Vu que je suis dans l'univers Disney, il faudra que je jette un œil sur le remake à venir de Castle of Illusion tout en espérant le même traitement (par Wayforward si possible) pour Quackshot...

Rêves et cauchemars

par Yome NetSan @ 11 août 2013

Comme je l'ai expliqué rapidement dans les commentaires du précédent article, mon voyage aux Etats-Unis s'est trouvé très compromis la semaine dernière.

Lors de la pré-vente des billets sur le site de Phish, un système de loterie est mis en place pour tirer au sort qui pourra acheter des billets ou non. J'ai donc fait une demande pour un pass 3 jours à Atlantic City pour les concerts des 31 octobre (Halloween), 1er et 2 novembre. Malheureusement, je n'ai pas été sélectionné.

Sommeil paradoxal

La seconde chance est la vente publique des billets. De l'autre côté de l'Atlantique, il est possible d'aller dans les points de vente TicketMaster, Live Nation et même directement aux guichets des salles de concert pour acheter les billets. Il y a aussi la possibilité de les commander sur le site internet de TicketMaster et d'utiliser leur application smartphone. En France, par contre, le seul moyen est le site internet. Même l'application Android n'est pas installable sur un téléphone français !

Les places ont été mises en vente à partir de jeudi, petit à petit, un run à chaque fois :

  • 10AM : les trois dates au Hampton Coliseum, le début de la tournée.
  • 11AM : Reading, la date juste avant Halloween, dans une toute petite salle de 7000 personnes (oui, c'est petit pour Phish aux US).
  • 12AM : les trois dates à Atlantic City, le run d'Halloween que je vise.

Les autres dates de la tournée ont été vendues les jours suivant, sur le même principe.

Je suis resté plus tard au bureau pour suivre les ventes et tenter ma chance à 18h (12AM EST). Les places pour Hampton ont été vendues en moins d'une heure. J'ai donc décidé de "m'entraîner" avec Reading. Un concert auquel j'avais pensé aller aussi étant donné qu'il aura lieu juste avant et juste à côté (relativement) d'Atlantic City.

J'ai bien fait d'essayer. Il m'a fallu 10 minutes de recherche pour que le site me propose une place... derrière la scène ! Oui, aux Etats-Unis, tout est possible. Après encore 10 minutes de clicks, j'ai enfin des places en gradins, devant. Je continue et c'est une demi-heure après la mise en vente que mon panier contient enfin une place GA Floor (General Admission, en fosse). Je note donc qu'il faut persévérer. Je valide et je continue. Ca m'a permis de voir les différentes étapes du processus d'achat, où se trouvent les boutons, les options à prendre ou pas (comme l'assurance annulation)... jusqu'au moment où je fais un click de trop.

Je viens d'acheter mon premier billet pour un concert de Phish !

Cauchemars

Immédiatement, je suis pris entre deux sentiments. La joie de cette première et l'angoisse de me dire que j'ai un billet que je ne comptais pas acheter ! Forcément, je n'ai pas pris l'assurance annulation, ça aurait été trop simple. Et en tant qu'acheteur étranger, je n'avais qu'une seule option pour avoir mon billet : "Will call", retrait sur place. Oui, je ne peux même pas le revendre à un autre fan étant donné qu'il faut que je sois en personne, le soir du concert, avec ma CB et ma carte d'identité pour retirer la place ! Autant dire que si j'y suis, j'assiste au concert... Mais ce serait vraiment hors de prix de faire l'aller-retour pour une seule date.

Mais l'heure d'acheter les autres billets arrive déjà.

18h00, je click, je sélectionne le concert, le pass 3 jours, la quantité, "GA Floor", je saisie le captcha et... j'attends.

Et j'attends...

Et j'attends...

Le "compte à rebours" est passé par tous les stades : 15 minutes, 14, re-15, 13, 7, 4, 3, 1, 15 à nouveau...

40 minutes plus tard, après avoir fait plusieurs essais sur l'ordinateur et mon téléphone en même temps, j'ai dû me rendre à l'évidence. Je n'aurai pas de places.

Entre temps, le concert de Reading affiche complet. Ceux d'Atlantic City aussi à 18h50.

Je rentre dépité.

Je m'étais préparé à ne pas avoir de billet. J'aurais été déçu mais ce n'était pas la fin du monde. Mais le fait de perdre 79$ en plus, ça m'a vraiment frustré.

Rêve éveillé

Le lendemain, mes collègues hésitent entre moqueries et compassion. Je fais la manche sur phish.net, je fais un mail à TicketMaster pour voir s'ils peuvent me rembourser le billet de Reading, etc. En dernier recourt, j'écris à une connaissance, comme un coup de poker. Je n'ai pas vraiment d'espoir et ça peut même me griller un peu mais au point où j'en suis...

La réponse arrive 25 minutes plus tard :

I'll get you access to purchase a 3 day pass for AC. No worries. I'll set that up later today.

Thanks for staying with Phish over the years.

Einh ?!

Je vais pouvoir acheter mes places pour Atlantic City avant la fin de la journée ?!

Je suis l'homme le plus chanceux du monde.

En l'espace de 24 heures, je suis passé par toutes les émotions : le stress, l'angoisse, la surprise, l'euphorie, la frustration, la tristesse, et finalement le bonheur ! Il n'y a que Phish pour faire ça.

Je ne sais pas encore ce qu'il en retournera de ma place pour Reading. La première réponse est qu'il faut l'accord du promoteur et de la salle pour un remboursement, le transfert à quelqu'un d'autre est hors de question. Mais si jamais, j'essayerai d'y aller, tant qu'à faire ! Mon premier concert de Phish sera donc soit le 29, soit le 31, mais en octobre 2013 quoi qu'il arrive !


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2013 sera-t-elle finalement L'ANNÉE que j'attends depuis 16 ans ?

par Yome NetSan @ 29 juillet 2013

Quand la tournée d'automne de Phish a été annoncée la semaine dernière, j'ai lu la liste de dates comme je le fais à chaque fois depuis seize ans. Où vont-ils jouer ? Combien de concerts ? Trucs de base, quoi. Mais quand j'ai vu qu'ils allaient joué 3 soirs de suite à Atlantic City du 31 octobre au 2 novembre, j'étais comme un fou : Halloween + le concert de leur 30 ans sur le même run ?! IL FAUT QUE J'Y SOIS !

Bon, j'ai vite réalisé que la date de leur anniversaire n'était pas en novembre mais le 2 décembre...

Mais mon cerveau était déjà en ébullition. Le run aura lieu à la fin des vacances de la Toussaint. Nous avons déjà un voyage en famille de prévu pour le Maroc mais qui ne prendra pas les 2 semaines. Avec un seul vol vers les États-Unis, je pourrais assister à trois concerts, dont un assez rare pour Halloween, avec 3 sets ! J'en ai parlé à ma femme et sa réponse a été à la fois encourageante et pleine de bon sens : "Combien ça coûterait ?"

Oui, la principale préoccupation sera l'argent, comme ça l'a toujours été.

Dès le lendemain, j'étais sur des sites de réservation de billets d'avion pour avoir une idée des prix. Première surprise : l'aéroport international d'Atlantic City n'est pas désservi par l'Europe. Je me suis donc rabattu sur Philadelphia, depuis Lyon, Paris et même Genève. J'ai trouvé plusieurs vols avec ou sans escales pour des prix entre 600€ et 700€. On peut trouver un peu moins cher avec deux escales mais j'ai moyennement envi de passer 24 heures en avion...
Le ticket pour les 3 concerts coûte 180$ (138€) mais il faut ajouter les frais de dossier et d'envoi, ce qui fait un total de 217,17$ (166,50€).
Il faut aussi compter quatre nuits d'hôtel, un moyen pour faire l'aller-retour Philly/Atlantic City, les repas et un peu d'argent de poche.

Bon ok. Il me faut trouver un billet de 1200€.

Je pourrais essayer de combattre mon habitude d'acheter sans compter jeux et vinyles pour économiser ce montant d'ici octobre. Mais le problème est que j'aurais besoin de dépenser la plus grande partie (tickets, billets d'avion et hôtel) dès le mois d'Août et que je ne les ai pas de côté. Donc, comme de nombreuses fois par le passer, j'ai enterré l'idée...

 

Samedi, je reçois une lettre de mon entreprise à propos de mon intéressement annuel, comme tous les ans à cette période. Cette somme est normalement bloquée 5 ans sur un compte PEE à moins que je me marie, que j'ai un enfant ou que j'achète une maison et rien de cela n'est prévu. Mais spécialement cette année, il est possible de me la faire versé directement, sans condition.

 

Attends une minute...

 

Ce matin, j'ai fait quelque chose dont je rêve depuis seize ans : j'ai fait une demande de tickets pour un concert de Phish sur tickets.phish.com

Oh putain. Je vais finallement voir Phish !


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Mon avis sur Les Misérables, le film de Tom Hooper

par Yome NetSan @ 18 février 2013

Comme un signe du destin, j'ai retrouvé lors de mon second weekend de rangement, le Playbill de l'Imperial Theatre avec plusieurs autres souvenirs datant de juillet 1997. C'est donc de bonne humeur que je suis allé voir le film Les Misérables,  et une évidence s'impose en sortant de ce film : il ne faut JAMAIS tenir compte des critiques.

Non, ce film ne peut pas plaire à tout le monde. Si on ne supporte pas d'entendre chanter pendant 2h30, si on est fanatique du roman et que l'on cherche une adaptation parfaite ou si simplement on n'aime pas voir un film en anglais, il ne faudrait peut-être pas le voir. Oui, on peut le voir comme la pire adaptation du roman de Victor Hugo, mais ce serait le considérer pour ce qu'il n'est pas.

Il faut respecter les goûts de chacun, mais en aucun cas on ne peut dire, de manière objective, que c'est un mauvais film, que les décors sont horribles, que l'histoire est niaise ou kitch, que Tom Hooper l'a filmé avec ses pieds. A croire que je n'ai pas vu le même film que la majorité des "journalistes" que j'ai lu mercredi ou qu'ils se sont donnés le mot de descendre chaque détail par protectionnisme parce que "c'est encore un film hollywoodien qui dénature une œuvre française". Manque de pot, ce qu'ils reprochent généralement au scénario vient de l'adaptation de 1980 des français Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil et non des "américains" qui sont en fait britanniques, australiens, etc.

Je ne suis pas "critique de cinéma" et encore moins cinéaste donc je vais me contenter de donner mon avis sans assener de vérité absolue comme certains le font à coups de "faut-il aller le voir ?" ou "il aurait fallu faire autrement".

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Ivre d'émotion, il pleure devant les Miz... et plusieurs fois !

par Yome NetSan @ 13 février 2013

26 Juillet 1997 Imperial Theatre
26 Juillet 1997 Imperial Theatre
Il y a 16 ans, j'ai eu la chance de passer une partie de mes vacances d'été aux Etats-Unis, à Long Island, et j'y ai fait deux découvertes musicales majeures, de celles qui me poursuivent encore aujourd'hui presque quotidiennement. J'ai déjà parlé en long et en large de la première, Phish, et aussi étrange que cela puisse paraître, je veux faire un article sur la seconde depuis l'ouverture de ce site.

Il s'agit du musical Les Misérables, que j'ai vu à Broadway à l'Imperial Theatre le 26 juillet 1997.

Ce jour là, j'ai vu un spectacle magnifique, plus proche d'un opéra que de ce que l'on s'imagine d'une comédie musicale. Pas de dialogues parlés entrecoupés de chansons, car ici tout est chanté. Pas non plus de danse, il n'y a aucune chorégraphie comme on en voit sur les récentes productions françaises car les chanteurs jouent réellement comme dans une pièce de théâtre, ou un opéra justement. Chaque thème correspond à un sentiment ou à une situation psychologique. Cela renforce la cohérence musicale de l'ensemble et rapproche certains personnages à des moments cruciaux de leur vie comme Jean Valjean qui décide de "disparaître" pour recommencer sa vie et Javert qui "disparaît" pour de bon, lui.

J'ai été aussi soufflé par la mise en scène, les jeux de lumières et les effets comme la scène tournante ou le voile semi transparent sur lequel sont projetés des images.
Mes amies et moi sommes sortis de ce spectacle complètement retournés émotionnellement et avons pleuré pendant encore 15 minutes dans la rue !

J'ai immédiatement acheté le double CD Original Broadway Cast Recording et je n'ai eu de cesse de l'écouter régulièrement durant toutes ces années, en essayant de visualiser les images figées dans ma mémoire. Il n'existe malheureusement aucune vidéo complète du spectacle tel qu'il est joué sur scène mais uniquement des concerts anniversaires (pour les 10 et 25 ans), en costumes et avec un minimum de mise en scène.

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Mon dernier concert de Mike Gordon à Jam in the Dam

par Yome NetSan @ 11 avril 2012
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Vendredi 16 mars 2012 @ 20:00

3 concerts de Mike Gordon en trois jours dont 2 à la suite en moins de 24 heures.

La dernière nuit du festival Jam in the Dam a débuté avec le dernier concert de Mike Gordon à Amsterdam. Comme d'habitude, je suis arrivé tôt et j'ai retrouvé Stephen au pied de la scène. Malgré le rendez-vous manqué avec Mike à la session de dédicaces de la veille, il a réussi à ce que Mike signe sur sa basse ! J'étais très jaloux ! Pendant l'après-midi, il est venu écouter les balances du groupe et a entendu deux morceaux particuliers. L'un d'eux était Won't Get Fooled Again des Who, qu'ils n'ont finalement pas joué. Il a aussi rencontré Scott Murawsky durant la journée et a croisé Mike et sa famille ! Leur groupe n'a pas pu venir à la séance de dédicaces parce qu'ils se sont trouvés coincés dans un tour de bateau sur les canaux qui a duré plus longtemps que prévu. Dommage...

En arrivant sur scène, Mike a commencé à jouer avec son Korg Kaossilator, en demandant un numéro au public pour choisir le son à jouer. Another Door fut le premier morceau, suivit de Crumblin' Bones, une chanson originale de Tom Cleary. Je ne connaissais pas non plus le morceau suivant, ce qui m'a donné du mal pour tweeter la setlist dès le début !

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Les morceaux m'ont semblés plus courts que ceux des soirées précédentes, avec moins d'improvisation. Mais nous avons quand même eu de très bons solos de Scott.

Mike est revenu plusieurs fois sur son Kaossilator pour demander des numéros (j'ai crié "7" et il a entendu "17"). Il l'a même passé à un gars à ma droite pour qu'il joue ! Plus tard durant le concert, c'est Scott qui est venu au bord de la scène et à tendu le pad à plusieurs personnes, y compris Stephen et moi-même !

Le clou de la soirée est vendu avec Mound, joué à la perfection. Il s'agissait du second morceau entendu par Stephen durant le soundcheck. J'adore la façon qu'ils ont de jouer des morceaux de Phish avec des sections plus longues et de nouveaux arrangements comme le break vocal. Scott a tout tué sur l'intro !

Tout mon séjour à Amsterdam avec photos et compte-rendu des autres concerts se trouve sur mon autre site dédié à Phish :
BouncingAroundEuroom.eu

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