Enfin Pix'n Love Rush !

par Yome NetSan @ 17 juin 2010

J'en parlais il y a quelques temps, les amis de Pix'n Love se sont associés à Pastagames (dont le superbe Maestro! Jump in Music sur DS a aussi été adapté à petit prix sur l'AppStore) pour faire un jeu iPhone plein de pixels !

Et oui, moi l'anti-Apple, je parle d'un jeu iPhone ! Et pour le coup, je l'ai même acheté en empruntant l'iPod Touch de mon frangin, c'est dire ! Bon, il y a aussi eu l'application officielle livephish.com qui est arrivée cette semaine donc ça faisait 2 bonnes raisons ;)

Donc Pix'n Love Rush est un jeu de plate-forme où il faut attraper les pixels (+) en évitant les pixels (-) et les ennemis. Les niveaux sont aléatoires et les parties sont de 5 minutes. Le but étant bien entendu de faire le plus gros score dans le temps imparti. Au fur et à mesure de l'augmentation des combos, le style visuel change pour différentes vieilles consoles (GameBoy, Game & Watch, Virtual Boy, etc.). Les graphismes sont d'ailleurs inspirés du jeu 03-Pixel! de Pastagames et Arkedo, sorti en début d'année sur le XBLA, mais le lien entre les 2 jeux s'arrête là.
Oh, one last thing... La musique chiptune est tirée de l'album de Sidabitball sorti chez Pix'n Love aussi.

Si jamais le prix hallucinant de 0,79€ est encore trop cher, il est encore possible de le gagner en envoyant un simple mail au distributeur (cf. lien sur le blog de Pix, ci-dessous).

Le lien iTunes : http://itunes.apple.com/fr/app/pixn-love-rush/id373962521?mt=8
La news chez Pix'n Love (avec une vidéo) : http://www.editionspixnlove.fr/annoncedetail.php?ID=54
Sur le Blog de Pix : http://www.gameblog.fr/blogs/pixnlove/p_9218_go-go-go-pix-n-love-go
Le test d'IGN (8,5/10) : http://uk.wireless.ign.com/articles/109/1096740p1.html

D'autres news datant d'avant sa sortie :

Zelda cueille le Lotus

par Yome NetSan @ 10 juin 2010

Lotus est un jam band américain dont le style oscile entre électronique, funk, disco et jazz. Entièrement instrumentaux, leurs concerts font la part belle aux improvisations et aux morceaux de 20 minutes.

Tout comme Phish et la majorité des jam bands, l'enregistrement et la diffusion gratuite de leurs concerts est encouragé. On en trouve d'ailleurs un bon paquet sur le site Archive.org, avec une qualité de son exceptionnel. D'autres prestations sont aussi disponibles en qualité soundboard sur livedownloads.com

Voici un petit aperçu de ce qu'ils jouent :

 

Mais pourquoi parler de Zelda dans le titre ? Parce qu'ils ont l'habitude depuis quelques temps d'incorporé les thèmes de The Legend of Zelda (NES) au milieu d'une impro ! Un très bon concert qui contient une telle séquence peut se télécharger gratuitement ici : Lotus Live at The Note on December 30, 2009. A ma connaissance, il s'agit du seul groupe professionnel qui a un thème de jeu vidéo dans leur musique...

 

Mais ne vous arrêtez pas à ce thème, toute leur musique est excellente !

http://lotusvibes.com/
http://en.wikipedia.org/wiki/Lotus_(American_band)

Premiers albums et voyage poussièreux

par Yome NetSan @ 20 avril 2010

Depuis de très nombreuses années, le premier album acheté lors d'une nouvelle année est pour moi une petite fête.

La date

La première chose que je faisais était de retourner le CD et de chercher le petit © 1996. Alors forcément, ce petit rituel s'est perdu au fil des ans avec l'arrivée des téléchargements, légaux ou non. Il arrive aussi plus ou moins tôt dans l'année. Soit parce qu'il n'y a pas d'album qui m'intéresse les premiers mois, soit parce que je ne les achète pas immédiatement (oui, ça arrive !).

 

Téléchargements de 2010 :

Vrais CDs de 2010 :

  • Tété : Le Premier Clair de l'Aube
  • Ben Harper and Relentless7 : Live from the Montreal International Jazz Festival
  • Bioshock Soundtrack (sortie en 2007 mais reçu en 2010)
  • Bioshock 2 Soundtrack (pas encore écouté, j'attends de finir le jeu)
  • k's Choice : Echo Mountain
  • Sarah Bettens : Nerver Say Goodbye (sortie en 2009 mais reçu en avril 2010)
  • Gaëtan Roussel : Giger
  • Sophie Hunger : 1983

Certains de ces albums vont me suivre, si tout va bien, au Maroc demain. Si tout va bien car, bien que cela à l'air d'être bon, les cendres risquent de remplacer le sable...

 

Mais qui dit vacances au soleil, dit aussi musique, jeux et lectures.

En 2006, lors de mon premier voyage dans ce pays, je jouais au Sodoku du Pr. Kawashima, à Tetris DS, Metroid Prime Hunters et à Tony Hawk's American Sk8land sur une DS Lite toute neuve. Cette année, je pars avec un Zelda à finir et 2 jeux français (entre autres, car oui, un linker c'est bien pratique en voyage).

 

Côté musique, j'écoutais du Benevento/Russo Duo sur mon HI-MiniDisc et du Dionysos (Monsters in Love) dans la voiture. Demain, les nouveautés du moment, donc, et d'autres disques plus vieux en "hommage" au précédent voyage (Belle Maman avait adoré Monsters in Love, donc j'amène la suite et l'album de Babet).

 

Je prends enfin de la lecture avec les Légendes Urbaines de Pix'n Love et les Chroniques de Player One. J'aurais aussi la collection de BD de Belle Maman (la Quête de l'Oiseau du Temps, Lanfeust, etc.)

Musique florale

par Yome NetSan @ 9 avril 2010

Flower.pngOn reste dans la musique avec celle de Flower, l'expression vidéoludique d'un poème. Le jeu est sorti l'année dernière au moment de la Saint Valentin (ou comment offrir des fleurs numériques).

La bande originale avait été annoncé pour hier sur le Playstation Store. Visiblement, il est plus difficile de diffuser des mp3 en Europe qu'aux Etats-Unis car elle n'est finalement disponible que sur le store US pour 2,99$ (environ 2,30€). Je suspecte leur problème technique d'être lié au fait que, pour une fois, le prix européen est plus petit que le prix américain (1,99€ seulement). Ils ont dû avoir peur que tout le monde vienne le prendre chez nous, comme on ne se prive pas de le faire dans l'autre sens.

Mais bon, comme j'attendais cette BO depuis ma première partie, j'ai foncé sur le store US ce matin pour la récupérer. 2,30€ pour 8 pistes et plus d'une heure de musique (donc plus de 7min 30 de moyenne par piste, on est à l'extrême des 30 secondes de Sadness). Rien que pour ça, ça ne se refuse pas !
Voici la liste des pistes avec la première en écoute parce que je suis sympa.

  1. Life as a Flower (5:43)
  2. Splash of Color (9:15)
  3. Sailing on the Wind (7:30)
  4. Nighttime Excursion (5:35)
  5. Solitary Wasteland (11:39)
  6. Purification of the City (12:20)
  7. Peaceful Repose (9:23)
  8. Lazy Daydream (3:06)

Voici ce qu'a écrit Vincent Diamante, le compositeur, sur le blog officiel Playstation :

Looking back, a year-plus removed from working on Flower, it’s hard for me to remember anything but wonderful times with Sony and thatgamecompany. Then I think a bit harder and remember: the fights. Not fights amongst us developers, no. Besides, that comes part and parcel in the process of game development. Rather, the fights happened within the music. All-out brawls between themes, lines, instruments, harmonies as the music struggled to find identity when Flower was just this bud of a game.

Ostensibly, I was the one in control, penning each note in my music synthesizer as environment after environment demanded score. Not just any score, though; an ambitious score where the number of instruments present in the music ultimately dictated a different perspective on the game. From that simple directive, I codified a way of writing the music that would result in the interactive score I dreamt of.

In the beginning, however, there was nothing but fights. Instruments weren’t just masking or overshadowing their orchestral mates, they were outright demolishing them. French horns knocking bassoons to the floor, violins contorting cello lines, trumpets trampling over pianos. When I first started working on the music for Flower, I saw myself as being much like a conductor, gently urging sections of the orchestra into the space needed to fit the game. Instead, I felt like I had brought a conductor’s baton to a knife fight.

And then I started playing the game. And playing it. And playing it some more. I believe there were a few days in that year of working on Flower when I drove over to thatgamecompany and “worked” by playing the game for eight hours straight. Yes, I was having fun with the game, but I was also meditating, internalizing the rhythm, shape, and color of the world.

And somewhere in the process, I started writing Flower. There was no real struggle; just, suddenly, it didn’t feel like work to pen line after line of music. Each instrument in the score seemed to love each other, raising each other up even as they were added to the increasingly complex mix. Looking back on it, I can see exactly what changed in my approach to the music.

At the time, though, it all just felt magical.

It’s nice, now, playing Flower as just another player, reliving those bits of magic. That amazing exhale when you leave the canyon in the wind level. The drive that pushes you through a darkened city. The serenity of night that accompanies the post-game credits.

And while those magical parts were carefully composed and scripted for effect, the parts where the computer dictates the order of notes for a flower’s melody continue to floor me.

I remember one time, while playing the color level, a series of flowers set before the beginning of the third section of music played a melody so full of longing that I had to drop the controller to catch my breath.

When people speak of game development, they often describe it as a process of discovery. Though I’ve worked on video game scores before Flower, working closely with Sony and thatgamecompany was probably the best experience I ever had writing music. The music, ostensibly coming from me, seemed to keep on revealing itself to us from everywhere in the development. From level design, art, and mechanics to little things like the time needed to load a level and even the heft of the Dualshock 3; all of these had such an impact on the music composition that I couldn’t help but feel joy that the music was springing up from some space beyond myself.

And here I am, a little more than a year later thinking: I can’t wait to take part in that experience once again.

Mais c'est quoi Phish ?!

par Yome NetSan @ 26 mars 2010

Depuis l'ouverture de ce blog, je fais référence de temps en temps à Phish, tout en sachant pertinament que peu de personne savent de quoi je parle... A partire le là, il y a une version courte et une version longue.

Version courte

Phish est un groupe de jazz-rock américain dont la marque de fabrique est l'improvisation. Par exemple, un morceau de 5 minutes en studio peut faire entre 3 et 30 minutes en live.

Version longue

Présentation

Phish est un groupe américain formé en 1983 dans le Vermont et composé depuis (presque) leur début des 4 mêmes membres :

 

Style musical

Leur musique est caractérisée par plusieurs traits bien spécifiques : leur style, leurs compositions, leurs improvisations et leur humour.

Le plus souvent simplement présenté comme un groupe de rock progressif ou jazz-rock, ils sont, aux Etats-Unis, les têtes de fil du mouvement Jam Band initié dans les années 60 par les Grateful Dead.

Les différentes influences musicales de chacun des membres se retrouvent dans leur musique. Du rock au jazz donc, du rap au classique, de la country au reggae, ils peuvent tout jouer et ne s'en prive pas. Leurs compositions reflètent toutes ses influences et sont toujours différentes. Des chansons pop couplet/refrain/solo cotoient de longs morceaux instrumentaux écrits comme de petites symphonies pour groupe de rock. Chaque période de leur carrière a un style de composition et d'instrumentation particulier et les albums studios en ressortent tous intéressant à leur manière.

 

Concerts

Mais là où la magie opère vraiment, c'est en concert. Phish est un groupe de scène et c'est comme ça qu'ils ont batti leur réputation : chaque concert est unique. L'improvisation est au coeur de leurs prestations, que ce soit au niveau du choix des morceaux que de leur interpretation.

Il est très rare, voire impossible, d'entendre le même morceau joué à 2 jours d'interval, même si les salles sont à plusieurs centaines de kilomètres l'une de l'autre. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il jouent plusieurs soirs de suite au même endroit (4 x à Red Rocks l'année dernière par exemple 30/7, 31/7, 1/8, 2/8). Lors d'une tournée plus de la moitié des morceaux journée ne l'ont été qu'une seule fois.
L'étude des setlists de Phish est un art à part entière de l'autre côté de l'Atlantique et un site permet de générer toute sorte de statistiques. ZZYZX's Phishtistics nous apprend par exemple qu'ils ont joué, depuis 1983, 1263 concerts, 731 morceaux différents dont 308 ne l'ont été qu'une seule fois et que le plus joué ne l'a été qu'à 40% des concerts.
Oui c'est très intéressant.

Ce sont un peu eux aussi qui ont inventé les festivals d'été que l'on connait aujourd'hui, en tout cas pour ce qui est de l'organisation. Le principe est de regrouper leurs fans dans un endroit généralement assez reculé pour 2 ou 3 jours de fêtes et de rencontres artistiques avec, chaque soir, un concert de Phish (seul groupe se produisant sur scène, contrairement aux autres festivals multi-artistes). Depuis 1996, il y a eu 8 de ces évenements pouvant regrouper plus de 80000 personnes et chacun avait une ambiance particulière : la surprise pour le premier (16/8/1996 & 17/8/1996), l'expérience d'une vie pour celui du nouvel an 1999/2000 où ils ont joué de 23h45 à 7:30 sans interruption, la fête des retrouvailles en 2003 (2/8, 3/8 + Tower Jam), la tristesse de leur séparation en 2004 (14/8 & 15/8) et l'excitation d'Halloween en 2009 (30/10, 31/10 & 1/11).

 

Improvisations

De plus, chaque morceau est potentiellement le point d'entrée à de folles improvisations musicales. Je ne parle pas d'un solo de guitare avec le reste du groupe qui joue toujours la même chose en fond (cela peut néanmoins arriver de temps en temps), mais de vrais improvisations de groupe. La musique évolue alors selon les riffs introduits par chaque membre et peut se transformer radicalement, que ce soit niveau rythme, tempo, ambiance, tonalité pour parfois aboutir à un morphing parfais avec un autre morceau et l'enchainement peut être parfait, comme méticuleusement écrit dans un album concept de Pink Floyd. Ils peuvent aussi mélanger les morceaux en chantant les paroles de l'un sur la musique d'un autre ou en intégrant une chanson au milieu d'une autre coupée en deux (voire même un album entier comme Dark Side of the Moon, joué au milieu d'Harpua le 2 novembre 1998)
Bien sûr, de telle prises de risque n'excluent pas des ratés de temps en temps et certaines périodes de leur carierre sont connus des fans comme moins glorieuses. Pourtant, aucun concert n'a été entièrement catastrophique (même ce qui devait être leur "dernier" concert à Coventry en 2004 recelle des perles d'improvisations) et il est généralement admis (chez les fans) que le pire concert de Phish sera toujours meilleurs que n'importe quel autre concert.

 

Enregistrements

Chaque concert étant unique à tous les niveaux, leur enregistrement a très tôt été une priorité pour le groupe. Depuis leurs débuts, Phish autorise et encourage le publique à enregistrer leurs concerts et à les distribuer gratuitement. Dans les années 80 et 90, l'échange de cassettes puis de CD était la méthode la plus courante. Les "tapers" amélioraient leur équipement à chaque tournée pour proposer des enregistrements de meilleur qualité. Il était parfois possible de se brancher directement sur la console de mixage et donc certains concerts ont circulé en qualité "soundboard".
Cette politique libre a été le catalyseur de leur réputation. Après leur première tournée en dehors de la nouvelle Angleterre au Colorado, les cassettes sont passés de main en main dans tout l'état et l'année suivante, sans aucune publicité, les concerts ont regroupé un public bien plus important.

Ils ont sorti leur premier CD live officiel, A Live One, en 1995. Depuis, de nombreux concerts ont été édités en CD ou DVD. Cela va d'extraits compilé en album (Slip Stitch and Pass, enregistré à Hambourg en Allemagne, en 1997) à la rétrospective de plusieurs concerts (Hampton Comes Alive, At the Roxy ou the Clifford Ball)

Depuis leur retour en 2002, Phish a ouvert un site Internet permettant d'acheter et de télécharger les enregistrements de tous leurs nouveaux concerts, ainsi que des archives audio et/ou vidéo. Livephish.com a depuis élargi son catalogue pour proposer tous les albums studios et live sortis précédemment ainsi que les albums studio et certains live des projets solos de chacun des membres. La qualité est bien entendu au rendez-vous et il est possible de choisir différents formats de fichiers : MP3 (256 kbits/s), FLAC ou FLAC-HD. Certains concerts sont aussi proposé en CD et des bundles permettent d'acheter plusieurs concerts en même temps ou différents formats (MP3+CDs ou audio+vidéo).

 

Reprises

La diversité de style dont je parlais au début vient aussi des nombreuses reprises dont ils sont friands. Il s'agissait d'ailleurs d'une des conditions, au tout début du groupe, pour que Mike l'intègre : bien que Trey soit très prolifique niveau écriture de nouveau matériel, il falalit continuer à jouer des reprises. Malgré leur répertoire de plus de 250 morceaux originaux, cela reste encore à l'heure actuelle une part importante de leurs shows. Cela peut aller du simple tease au milieu d'un jam à l'album entier joué comme un "costume musical" lors de leurs concerts d'Halloween (Exile on Main Street des Rolling Stones l'année dernière). Certains morceaux n'ont été joué qu'une seule fois comme un hommage (Bohemian Rhapsody de Queen au nouvel an 1996/97 avec un choeur de gospel) ou comme une blague (I kissed a Girl massacré par Fishman l'été dernier). D'autres sont intégrées régulièrement au point d'être autant attendues par les fans qu'on morceau original et donnent lieu aux mêmes longues improvisations. J'ai d'ailleurs découvert un nombre impressionnant de chansons et même d'artistes graces à eux : Peaches en Regalia de Frank Zappa, Loving Cup des Rolling Stones, A Day in the Life des Beatles, Drowned des Who, Rock and Roll de Velvet Underground, Good Times, Bad Times de Led Zepplin, Boggie on Reggae Woman de Stevie Wonder, Funky Bitch de Son Seals...

 

Humour et instruments

Enfin, l'humour est très important dans le monde de Phish. Que ce soit dans les paroles même des chansons qui peuvent raconter des histoires absurdes comme le trio amoureux entre un chimpanzé, un furet et une chanteuse de gospel (Fee, le premier morceau que j'ai entendu le 16 juillet 1997) ou dans la manière de les jouer, en sautant sur un trampoline sur You Enjoy Myself ou avec un solo d'aspirateur de Fishman, le batteur.

Car oui, comme je l'ai dit au début, ils sont tous multi-instrumentistes. Quand John joue de son balais électrique, Trey le remplace à la batterie. Certains jam ont donnés lieu à des rotations où les instruments se sont échangés tout en continuant de jouer. D'autres morceaux ont même été écrits avec ces changements en tête comme Acoustic Army qui est une fugue instrumentale pour 4 guitares acoustiques. Ils chantent aussi tous selon les morceaux avec plus ou moins de réussite.

 

Popularité

Ils sont très connus aux Etats-Unis et bien ancrés dans la culture américaine malgré le fait qu'ils ne suivent pas du tout les "normes" de l'industrie musicale : peu d'albums studio qui n'ont pas un franc succès, aucun single à la radio et un seul clip au visuel amateur en 1994. Leur réputation s'est faite par le bouche à oreille et l'échange entre fan des enregistrements de leurs concerts. Ils peuvent pourtant drainer à eux seul une foule immense de fans (plus de 70 000 lors de leur "dernier" concert à Coventry en 2004).

Dernièrement, deux événements ont encore prouvé leur grande popularité.
Trey a été désigné pour introduire Genesis au Rock and Roll Hall of Fame et Phish a joué 2 de leurs morceaux sur scène.
Ils ont annoncé la semaine dernière une tournée pour cette été avec notamment 3 concerts à Berkley, prêt de San Fransisco, suivis un jour plus tard de 2 concerts dans la petite ville de Telluride, à 1700 km de là, dans les montagnes du Colorado. Le lendemain, on apprenait que tous les vols entre San Francisco/Hawkland et Telluride étaient complets pour ces dates, quel que soit la compagnie ou l'aéroport.


Le magazine américain Rolling Stone a écrit que le groupe a aidé à "...faire naitre une nouvelle vague de groupes orienté vers l'improvisation de groupe et les grooves super prolongés."

Ils ont aussi fait quelques apparitions à la télévision comme au Late Show de David Letterman, Saturday Night Live ou dans les Simpsons et South Park.

Ben & Jerry's a aussi créé une glace avec Phish. La Phish Food est une glace au chocolat avec des spirales de guimauve et de caramel liquide avec des petits poissons au chocolat noir.

 

Séparations

Après avoir tournée quasiment non-stop depuis 1985, ils ont marqué une pause lors d'un hiatus d'octobre 2000 jusqu'au 31 décembre 2002. Moins de 2 ans plus tard, ils ont annoncé leur séparation définitive pour le 15 août 2004.
Ces séparations étaient motivés par l'empleur de leur "organisation" qui était devenue trop grande pour eux et avaient des effets pervers : faire des tournées pour payer les employer, le stress de la responsabilité de tant de gens, la liste des invités aux "after" de plus en plus grande et donc de plus en plus de drogues en circulation.
Trey Anastasio a été arrêté en possession de drogue au volant de sa voiture en 2008 et a été contraint de suivre un programme de réhabilitation. Il en est revenu sain et plein d'énergie, ce qui a permis d'envisager une réunion du groupe.
Ils sont revenu à la scène ensemble le 6 mars 2009 à Hampton, en Virginie, et on poursuivit l'année avec 2 tournées, un festival à Halloween et 4 concerts pour le nouvel an à Miami.

 

Et le reste du monde ?

A côté de ça, ils sont pour ainsi dire inconnus en Europe ou ailleurs dans le monde. La raison en est très certainement qu'ils n'ont pas fait beaucoup de tournées hors Etats-Unis et, dans tous les cas, sans grande publicité. Ils ont fait les premières partie des Violents Femmes et Lou Reed en 1992 et de Santana en 1996 et 1997. Leur dernière venu en Europe date de 1998 où ils n'ont joué qu'en Espagne, au Danemark et en République Tchèque. Leur dernier concert au delà des océans fut lors d'une petite tournée au Japon en juin 2000.

 

Les à côtés

Parallèlement à Phish, chaque membre a un ou plusieurs autres projets musicals. Cela peut être un groupe "solo" (Mike Gordon ou Page McConnell) ou la participation à d'autres bands (Vida Blue pour Page, Oysterhead pour Trey Anastasio avec Les Claypool de Primus et Steward Cleveland de Police). Le plus prolifique restant Trey qui a eu, à lui seul, plus de 15 projets différents dont 10 incarnations de son propre groupe "solo", du trio au dectet et même l'orchestral !

 

Quelques liens

phish.com le site officiel
phish.net site de la communauté de fans avec les setlists, etc.
phishows.com bibliothèque d'enregistrements gratuits des concerts de Phish
yemblog.com un site regroupant les news liés à Phish
blogger.xs4all.nl/werksman le blog d'un fan néerlandais
BouncingAroundEuroom.eu mon propre blog sur Phish

 

Vous l'aurez compris Phish est assez important pour moi. J'ai même utilisé ce post pour alimenter la page Wikipedia qui était tout simplement ridicule avant.
J'ai aussi ponctuer certains passage de ce post avec des liens vers el concert correspondant sur PhiShows donc n'hésitez pas à découvrir Phish !

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Musique | Phish

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Quand le jeu vidéo me dégoute...

par Yome NetSan @ 13 mars 2010

Alors que l'on est dans une période qui pourrait être la meilleur de l'histoire des jeux vidéo, avec des machines ultra puissante, des budgets de fou dignes des plus gros films hollywoodiens et des possibilités online infinies, certains font tout pour nous dégouter et ne détourner de leurs créations.

Dans le cas présent (mais c'est déjà arrivé par le passé malheureusement), c'est le premier DLC de Bioshock 2, sorti cette semaine sur Xbox Live et le Playstation Store pour 4€, qui m'énerve. Un DLC (Download Content) est sensé être un contenu téléchargeable. Sur le Marketplace US, il est même présenté comme un Add-on, un contenu supplémentaire. Or, vu la taille de ce que l'on télécharge après avoir payé (quelques dizaine de ko), le contenu est en réalité déjà présent sur le disque !
On ne paie donc pas pour télécharger un nouveau contenu, mais pour débloquer quelque chose que l'on a déjà physiquement !

La réponse de 2K Games sur ses forums, et visible en français sur Xbox-Mag, est complétement à côté de la plaque :

La manière dont notre moteur et jeu fonctionnent est telle que les gens ont besoin d’avoir exactement le même contenu pour qu’ils puissent jouer ensemble. L’un de nos défis avec la sortie du contenu pour le multiplayer est que cela peut scinder en deux les joueurs et nous souhaitons éviter cela autant que possible.

Donc le contenu est déjà sur le disque pour être sûr que tout le monde l'ai potentiellement ? Mais ils répondent à l'envers, là ! Le problème en soit n'est pas où sont les données mais qu'ils font payer un contenu déjà existant ! Si le contenu est sur le disque, c'est donc qu'il était donc déjà développé à la commercialisation du jeu et donc tout le monde devrait y avoir accès en ayant acheté le jeu !
Le coup de ne pas scinder la communauté est aussi un faux problème car on a déjà vu des jeux très orienté online qui ont très bien géré ça avec des mises à jour pour tous le monde et l'achat d'une clé de déblocage pour un contenu vraiment nouveau (Burnout Paradise, Little Big Planet, etc.).

On avait déjà vu ça avec, entre autre, Street Fighter IV pour lequel Capcom a fait payer pour débloquer de nouveaux costumes déjà présents sur le disque. Alors qu'à l'époque où les consoles ne se connectait pas à Internet, on débloquait ce genre de bonus en finissant le jeu par exemple.

Mais où va le jeu vidéo ?

 

On en parle aussi ici :

 

 

Un shoot sexy et indépendant

par Yome NetSan @ 5 mars 2010

Il n'y a pas que les français qui font des jeux indé sur le XBox Live Arcade : Shoot 1UP est un très bon shoot'em up développé par Mommy's Best Games.

Bon, j'avoue, j'ai été attiré sur ce jeu par la pochette bien aguicheuse, mais l'intérieur est bien plus intéressant au final que l'extérieur.

La particularité de ce titre qui ne coute presque rien (80 MS points, à peine 1€) est qu'au lieu de diriger 1 vaisseau sur plusieurs vies successives, ils sont tous à l'écran en même temps ! Avec les gachettes, il est possible de les rassembler ou de les écarter selon que l'on cherche à aspeger l'écran ou à concentrer les tirs sur une seule cible. Bien sûr, des vaisseaux partout aide à couvrir de la surface mais rend aussi plus vulnérable. Cela apporte donc un petit côté stratégique sympatique.

Il y a aussi des embranchements dans le parcours qui permettent de choisir une voie plus facile ou non. Le style de déplacement peu aussi changer à ce moment là et alterne entre shoot vertical, horizontal ou "libre".

Bref, de bonnes idées de gameplay servies sur un graphisme 2D très soigné. Les musiques aussi ont un petit côté retro et rappellent les shoots sur PC ou autres vieux ordinateurs que je n'ai pas connu (Amiga, etc.).

Tout ça pour quasi rien donc.
Comme toujours, une démo est disponible pour vous rendre compte de la bête, ça se passe ici : http://marketplace.xbox.com/fr-FR/games/media/66acd000-77fe-1000-9115-d80258550455/
Le studio a aussi sorti Weapon of Choice, un run'n gun que je vais m'empresser d'essayer, et est en plein développement d'un autre jeu appelé Grapple Buggy.
Un trailer est dispo sur leur site et sur leur journal de développement.

The Smashing Pumkins - Teargarden by Kaleidyscope 3/44

par Yome NetSan @ 3 mars 2010


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