Enfin !
Après plusieurs années, voici enfin que je mets à jour ma collection Virtual Boy et que j'en parle sérieusement sur Gamusik ! Cette console fait pourtant partie de mes préférées, tant elle est unique, atypique et mal aimée.
J'ai profité du déménagement en cours de ma collection du rez-de-chaussée au second étage pour faire un passage au "coin photo" du premier.
Lectures 2D
Comme beaucoup, j'ai découvert l'existence de ce qui s'appelait encore la VR-32 (Virtual Reality 32 bits) dans les magazines que je lisais en 1994, notamment Super Power et Player One.
A l'époque, plusieurs casques de "réalité virtuelle" avaient été plus ou moins annoncés par différentes société, dont SEGA. Mais, sauf erreur, Nintendo ont été les seuls à commercialiser une machine sur ce principe, bien que la notion de casque n'ait pas été retenue. Au final, il s'agit plus d'une paire de jumelles sur pied mais qui conserve un affichage innovant en 3D stéréoscopique (on voit la profondeur dans les images).
A cause de son affichage en rouge sur noir et de son concept à la marge, elle n'a malheureusement pas résisté à la Playstation et la Saturn. Cela peut se comprendre, même si ces deux machines ne jouaient pas vraiment dans la même catégorie (tiens, ça me rappelle quelque chose, non ? Wii ?)...
Sa durée de vie fut peut-être la plus courte pour une console depuis 30 ans : de juillet à décembre 1995 au Japon et d'août 1995 à mars 1996 aux USA !
Enchères 3D
Cantonnée aux marchés japonais et américains, cette console est restée pour moi un rêve d'adolescence pendant des années... jusqu'à mon entrée de la vie active et mon premier salaire !
J'ai découvert à ce moment-là eBay et j'ai vite réalisé que je pouvais acheter tout ce dont j'ai toujours rêvé... dans certaines proportions ! Entre deux disques promo de Phish, je me suis donc rappelé de cette console obscure et je suis passé à la caisse.
Le projet a assez rapidement pris les airs d'une petite affaire un peu ridicule : je commandais presque tout ce qui passait, souvent en plusieurs exemplaires, faisais livrer mes colis sur mon lieu de travail et stockais le tout sous mon bureau. Je revendais les doubles pour financer les prochains achats, reconstituant des consoles complètes à partir de pièces détachées, etc. J'ai pu faire ça sans compromettre le paiement du loyer parce que l'on était en 2003/2004. La folie du retro n'avait pas encore prise et, jusqu'en 2007/2008, j'ai pu compléter ainsi bon nombre de mes collections à moindre frais. Aujourd'hui, avec un salaire bien supérieur à celui que j'avais alors, il me serait impossible de refaire la même chose. Mais tout cela est une autre histoire...
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