Il n'est jamais trop tard pour découvrir les Beatles !

par Yome NetSan @ 18 juin 2010

Après avoir découvert les Rolling Stones l'année dernière grâce au film Shine a Light de Martin Scorsese, j'écoute réellement pour la première fois les Beatles grâce à un jeu vidéo. Il serait en temps ! Bien entendu, je n'étais pas totalement étranger à la musique de ces deux groupes, mais je n'avais entendu que les "classiques" sortis de leur contexte, à savoir les albums originaux.

Pour moi, les Beatles se résumaient à des chansons pop simplistes et désuètes au son mono, vieux et ringard, comme Love me Do, A Hard Day's Night, Can't Buy me Love, I Want to Hold your Hand ou She Loves You. A côté de ça, il y avait quelques morceaux "à part" comme Hey Jude ou Let it Be.
Pour le reste, je préférais généralement les reprises faites par d'autres artistes comme Come Together par Michael Jackson (la tête que j'ai fait quand ma mère m'a dit, alors que je regardais pour la dixième fois Moonwalker, que c'était une reprise !), Something par k's Choice, While my Guitar Gently Weeps et A Day in the Life par Phish (bien que je n'ai pas accroché à leur reprise du White Album en entier lors de leur premier Halloween Costume), Strawberry Fields Forever par Ben Harper ou With a Little Help from my Friends par Joe Cocker. C'est un peu comme Hallelujah de Leonard Cohen dont je préfère 1000x la moindre reprise à l'original, notamment celles de Gert Bettens et de Jeff Bukley.

 

 

 

Le seul album que je connaissais en entier était Sgt. Pepper's Lonely Heart Club Band. Bon début quand même. Il s'agit d'un de mes albums préférés, tout confondu. J'adore l'ensemble cohérent de tout le disque malgré la disparité dans les styles de chansons. Le côté "album concept" et les sonorités très psychédéliques font qu'il est très intéressant mais pas forcément facile à écouter.

Puis, j'ai joué à The Beatles : Rock Band sur Playstation 3 et j'ai réalisé à quel point j'avais une vision limitée du groupe.

 

 

Les chansons me sont tout à coup apparues beaucoup plus complexes que ce que j'imaginais, que ce soit celles des débuts ou les plus "récentes". Les détracteurs de ce genre de jeux musicaux n'y ont visiblement jamais joué parce que personnellement, cela me fait écouter une musique bien différemment. Une sorte d'éducation musicale ludique. Cela permet de séparer les instruments plus facilement avec un repère visuel. Je n'ai pour l'instant joué qu'en tant que guitariste (on alterne entre les riffs de Georges Harrisson et les rythmes de John Lennon) mais j'ai hâte de me glisser dans la peau de Paul McCartney et de m'essayer à la batterie de Ringo Star.

Mais avant même ma musique, ce sont les visuels du jeu qui m'ont bluffé. Le partie pris stylisé des membres du groupe est déjà plutôt sympa mais la fidélité des environnements rajoute à l'expérience. A ce niveau, la vidéo d'introduction du jeu (ci-dessous) m'a mit la mâchoire part terre. Parallèlement à ça, le mode histoire du jeu suit de manière très fidèle aussi l'histoire du groupe. Et j'en ai découvert aussi par la même, comme le fait qu'ils n'ont plus joué de concerts durant leurs 4 dernières années (sur une carrière d'environ 10 ans c'est pas mal...). Le jeu a d'ailleurs tiré avantage de cet impossibilité de représenter le groupe sur scène pour plus de la moitié de l'histoire (à l'exception de la dernière séquence sur le toit de leur studio). Chaque chanson commence dans le studio d'enregistrement et après quelques dizaines de secondes, le groupe part dans des voyages oniriques qui collent parfaitement à l'ambiance de l'époque. Que ce soit dans le sous-marin jaune de la chanson du même nom ou dans un champ de fraise à forte consonance hippie, aucun de ses rêves ne se répète sur plusieurs morceaux. D'un sérieux handicape, Harmonix a su faire un des gros points forts du jeu qui casse complètement la monotonie des autres Rock Band.

Tout ça m'a donné envie d'écouter plus en profondeurs les albums originaux. Je me suis focalisé sur les derniers albums en commençant par Abbey Road. Pourquoi celui-ci ? En lisant la fiche du jeu sur Wikipedia, j'ai vu qu'ils parlaient de la spécificité de la Wii concernant le "medley d'Abbey Road". Un medley de 16 minutes ??!! Moi qui affectionne les morceaux biscornus et les innovations d'écriture et d'enregistrement, cela a particulièrement attisé ma curiosité.
Et bien je n'ai pas été déçu ! Je connaissais bien entendu quelques morceaux comme Come Together, Something et Here comes the Sun mais tout le reste m'a littéralement atomisé. Que ce soit les morceaux un peu "légers" comme Maxwell's Silver Hammer ou Octopus's Garden ou les énormes riffs blues rock de Oh! Darling et I Want You (She's so Heavy). Ce dernier est particulièrement puissant et complètement à l'opposé de ce dont je pensais capable les Beatles.
Et le medley est tout simplement magnifique. Les morceaux s'enchaînent si naturellement qu'on croirait un long morceau composé d'une traite, alors qu'il s'agit d'un collage de chansons non terminées. La conclusion de ce tour de force avec les différentes reprises de thèmes dans Carry that Weight et The End a définitivement finit de me mettre KO.
Une fois le jeu terminé, je pensais m'acheter l'album Sgt Pepper's sur le Playstation Store mais il s'agira sans aucune hésitation d'Abbey Road.

J'ai poursuivi mes écoutes par Revolver, Magical Mystery Tour, Robber Soul, the White Album et Let it Be. Plus je remontais dans le temps, moins ce que j'entendais me plaisait. Je n'ai pas du tout pu finir l'écoute du White Album qui reste pour moi indigeste. J'ai donc eu la confirmation qu'il ne s'agissait pas de l'interprétation de Phish le 31 octobre 1994 qui n'allait pas mais bien les morceaux originaux auxquels je n'accroche pas, malgré quelques perles comme Cry Baby Cry.

Par un habile concours de circonstances, j'ai obtenu le téléchargement gratuit d'un concert sur livephish.com en achetant l'application iPhone officielle du site. J'avais un vague souvenir d'un groupe que j'aime qui avait repris Dig a Pony. En faisant une recherche sur ce site, je suis tombé sur le concert de Trey Anastasio du 13 mai 2005 au Hammerstein Ballroom de New York où, en plus de reprendre ce fameux morceau, il a joué en guise de rappel une partie du medley d'Abbey Road ! La question ne s'est donc plus trop posée sur quel concert mon choix allait se porter. J'y ai ajouté 2 autres rappels de la même époque où il a repris Come Together et I am the Walrus !

Les Beatles sont omniprésents !

 

 

Musique florale

par Yome NetSan @ 9 avril 2010

Flower.pngOn reste dans la musique avec celle de Flower, l'expression vidéoludique d'un poème. Le jeu est sorti l'année dernière au moment de la Saint Valentin (ou comment offrir des fleurs numériques).

La bande originale avait été annoncé pour hier sur le Playstation Store. Visiblement, il est plus difficile de diffuser des mp3 en Europe qu'aux Etats-Unis car elle n'est finalement disponible que sur le store US pour 2,99$ (environ 2,30€). Je suspecte leur problème technique d'être lié au fait que, pour une fois, le prix européen est plus petit que le prix américain (1,99€ seulement). Ils ont dû avoir peur que tout le monde vienne le prendre chez nous, comme on ne se prive pas de le faire dans l'autre sens.

Mais bon, comme j'attendais cette BO depuis ma première partie, j'ai foncé sur le store US ce matin pour la récupérer. 2,30€ pour 8 pistes et plus d'une heure de musique (donc plus de 7min 30 de moyenne par piste, on est à l'extrême des 30 secondes de Sadness). Rien que pour ça, ça ne se refuse pas !
Voici la liste des pistes avec la première en écoute parce que je suis sympa.

  1. Life as a Flower (5:43)
  2. Splash of Color (9:15)
  3. Sailing on the Wind (7:30)
  4. Nighttime Excursion (5:35)
  5. Solitary Wasteland (11:39)
  6. Purification of the City (12:20)
  7. Peaceful Repose (9:23)
  8. Lazy Daydream (3:06)

Voici ce qu'a écrit Vincent Diamante, le compositeur, sur le blog officiel Playstation :

Looking back, a year-plus removed from working on Flower, it’s hard for me to remember anything but wonderful times with Sony and thatgamecompany. Then I think a bit harder and remember: the fights. Not fights amongst us developers, no. Besides, that comes part and parcel in the process of game development. Rather, the fights happened within the music. All-out brawls between themes, lines, instruments, harmonies as the music struggled to find identity when Flower was just this bud of a game.

Ostensibly, I was the one in control, penning each note in my music synthesizer as environment after environment demanded score. Not just any score, though; an ambitious score where the number of instruments present in the music ultimately dictated a different perspective on the game. From that simple directive, I codified a way of writing the music that would result in the interactive score I dreamt of.

In the beginning, however, there was nothing but fights. Instruments weren’t just masking or overshadowing their orchestral mates, they were outright demolishing them. French horns knocking bassoons to the floor, violins contorting cello lines, trumpets trampling over pianos. When I first started working on the music for Flower, I saw myself as being much like a conductor, gently urging sections of the orchestra into the space needed to fit the game. Instead, I felt like I had brought a conductor’s baton to a knife fight.

And then I started playing the game. And playing it. And playing it some more. I believe there were a few days in that year of working on Flower when I drove over to thatgamecompany and “worked” by playing the game for eight hours straight. Yes, I was having fun with the game, but I was also meditating, internalizing the rhythm, shape, and color of the world.

And somewhere in the process, I started writing Flower. There was no real struggle; just, suddenly, it didn’t feel like work to pen line after line of music. Each instrument in the score seemed to love each other, raising each other up even as they were added to the increasingly complex mix. Looking back on it, I can see exactly what changed in my approach to the music.

At the time, though, it all just felt magical.

It’s nice, now, playing Flower as just another player, reliving those bits of magic. That amazing exhale when you leave the canyon in the wind level. The drive that pushes you through a darkened city. The serenity of night that accompanies the post-game credits.

And while those magical parts were carefully composed and scripted for effect, the parts where the computer dictates the order of notes for a flower’s melody continue to floor me.

I remember one time, while playing the color level, a series of flowers set before the beginning of the third section of music played a melody so full of longing that I had to drop the controller to catch my breath.

When people speak of game development, they often describe it as a process of discovery. Though I’ve worked on video game scores before Flower, working closely with Sony and thatgamecompany was probably the best experience I ever had writing music. The music, ostensibly coming from me, seemed to keep on revealing itself to us from everywhere in the development. From level design, art, and mechanics to little things like the time needed to load a level and even the heft of the Dualshock 3; all of these had such an impact on the music composition that I couldn’t help but feel joy that the music was springing up from some space beyond myself.

And here I am, a little more than a year later thinking: I can’t wait to take part in that experience once again.

Quand le jeu vidéo me dégoute...

par Yome NetSan @ 13 mars 2010

Alors que l'on est dans une période qui pourrait être la meilleur de l'histoire des jeux vidéo, avec des machines ultra puissante, des budgets de fou dignes des plus gros films hollywoodiens et des possibilités online infinies, certains font tout pour nous dégouter et ne détourner de leurs créations.

Dans le cas présent (mais c'est déjà arrivé par le passé malheureusement), c'est le premier DLC de Bioshock 2, sorti cette semaine sur Xbox Live et le Playstation Store pour 4€, qui m'énerve. Un DLC (Download Content) est sensé être un contenu téléchargeable. Sur le Marketplace US, il est même présenté comme un Add-on, un contenu supplémentaire. Or, vu la taille de ce que l'on télécharge après avoir payé (quelques dizaine de ko), le contenu est en réalité déjà présent sur le disque !
On ne paie donc pas pour télécharger un nouveau contenu, mais pour débloquer quelque chose que l'on a déjà physiquement !

La réponse de 2K Games sur ses forums, et visible en français sur Xbox-Mag, est complétement à côté de la plaque :

La manière dont notre moteur et jeu fonctionnent est telle que les gens ont besoin d’avoir exactement le même contenu pour qu’ils puissent jouer ensemble. L’un de nos défis avec la sortie du contenu pour le multiplayer est que cela peut scinder en deux les joueurs et nous souhaitons éviter cela autant que possible.

Donc le contenu est déjà sur le disque pour être sûr que tout le monde l'ai potentiellement ? Mais ils répondent à l'envers, là ! Le problème en soit n'est pas où sont les données mais qu'ils font payer un contenu déjà existant ! Si le contenu est sur le disque, c'est donc qu'il était donc déjà développé à la commercialisation du jeu et donc tout le monde devrait y avoir accès en ayant acheté le jeu !
Le coup de ne pas scinder la communauté est aussi un faux problème car on a déjà vu des jeux très orienté online qui ont très bien géré ça avec des mises à jour pour tous le monde et l'achat d'une clé de déblocage pour un contenu vraiment nouveau (Burnout Paradise, Little Big Planet, etc.).

On avait déjà vu ça avec, entre autre, Street Fighter IV pour lequel Capcom a fait payer pour débloquer de nouveaux costumes déjà présents sur le disque. Alors qu'à l'époque où les consoles ne se connectait pas à Internet, on débloquait ce genre de bonus en finissant le jeu par exemple.

Mais où va le jeu vidéo ?

 

On en parle aussi ici :

 

 

Beta de Modnation

par Yome NetSan @ 21 janvier 2010

Noubliez pas de télécharger la beta de ModNation aujourd'hui sur le Playstation Store de la PS3 !

http://blog.eu.playstation.com/2010/01/19/modnation-beta-release/

Gravity Crash

par Yome NetSan @ 18 janvier 2010

En ce moment, je joue et j'écoute Gravity Crash...

 

Je joue sur Playstation 3 à ce jeu téléchargé du Store (7.99€ ou 9.99$ soit 7€) qui a un bon goût des shoots 80s. En 2D style néon, on doit jouer des réacteurs pour se jouer de la gravité et blaster les ennemies et leurs installations dans des labyrinthes de grottes.
A noter aussi qu'une version PSP est dans les cartons.

 

Voici quelques images du jeu, une vidéo et un lien sur le site du développeur, J.A.W. (Just Add Water Ltd.) :

www.jawltd.com

 

 

J'écoute l'album Gravity Crash Anthems de CoLD SToRAGE téléchargé sur son site pour 9.99£, soit 11.30€. Il s'agit de versions externed ou remixed des musiques qu'il a composées pour Gravity Crash, le jeu. Le style est electro tranquille avec un bon goût de Jean Michel Jarre 80s. Je reparlerai de CoLD SToRAGE plus longuement un de ces jours.

coldstorage.bandcamp.com/album/gravity-crash-anthems

www.coldstorage.org.uk

 


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