Un nouveau live de Phish, ça c'est Palace !

par Yome NetSan @ 25 septembre 2012

Un peu comme l'annonce à la dernière minute de l'année dernière, le dernier concert tiré des archives de Phish a été dévoilé la semaine dernière pour une sortie ce mardi.
December 6 1997 The Palace at Auburn Hills est un autre extrait de la tournée d'automne 1997, très justement baptisée "Phish Destroys America". Par le passé, livephish.com a déjà sortie pas mal de concerts de cette tournée comme celui du lendemain à Dayton, Denver en tant que Volume 11, le triple coffret Hampton/Winston-Salem de l'année dernière ou 2 des 3 concerts du nouvel an au Madison Square Garden (29/12 et 30/12).

Aussi bizarre que cela puisse paraître venant de moi qui ait découvert Phish en 1997 et qui ait téléchargé un nombre incalculable d'enregistrements de l'ère 97/98, je n'ai jamais écouté celui-ci. N'ayant entendu parlé du "Tweezabella" du second set que la semaine dernière, c'est avec un esprit vierge que j'embarque pour cette aventure.

Set 1

Le début du premier set est assez inhabituel et ressemble à un second set inversé avec Golgi Apparatus et Run Like An Antelope, deux chansons le plus souvent joués respectivement en rappel et en fin de set 2. Et ce deuxième morceau donne déjà le ton de la soirée sans qu'on s'y attende avec une improvisation de 10 minutes allant du funk au rock.
Train Song amène un petit moment de calme avant que les gars n'alternent les gros combos funky (Bathtub Gin > Foam et Fee > Maze) avec les chansons bien rock et rapides (Sample in a Jar et Cavern).
La fin toute douce de Fee s'enchaîne magnifiquement sur l'intro d'un Maze dirigé d'un bout à l'autre par Trey Anastasio. Le guitariste part dans toutes les directions (pour un labyrinthe ça se comprend) et termine à fond avant de revenir sur une fin tranquille. De vraies montagnes russes !

Set 2

Dès les premières secondes insolites de Tweezer, on sait que l'on a affaire à un monstre. L'intro se construit lentement avec des sons du claviériste Page McConnell ressemblant à du scratch et la basse menaçante de Mike Gordon. Après environ 6 minutes, un jam bien funky commence et évolue patiemment pendant quelques minutes. C'est alors que Trey ajoute des loops au mix et le son global devient plus aérien tout en restant ancré à la basse. Les riffs de guitare placés sur ce paysage sonore se durcissent alors que les choses se calment pour le groupe... mais pas pour Trey qui continue son solo sans altérer le flot de l'improvisation et menant Phish à... Izabella ! Encore un enchaînement parfaitement parfait !
Le festival de guitare continue mais au bout de 4 minutes, l'hymne de Jimi Hendrix se transforme en funk dirigé par Page, ponctué par des cris de Trey et Fish et supporté par la ligne de basse imaginative de Mike. Il s'en suit une improvisation excellente avec des pauses/reprises, un duel piano/basse, un solo de guitare et un break basse/batterie. De la folie pure !
Finalement, Trey balance l'intro de Twist comme si c'était un autre de ses riffs funky. La transition est un poil plus forcée mais sonne quand même très bien. Le premier couplet est chanté tout doucement, presque murmuré (par rapport à d'habitude), jusqu'au moment où le guitariste appelle "Leo !" pour un solo de clavier là où il n'y en a normalement pas. Le segment suivant laisse une grande place à la basse "enveloppée" de Mike (un effet qui rend le son un peu "liquide") pendant que le groupe chante.
Le morceau se termine posément avec des petites touches de piano qui permettent de construire lentement l'intro de Piper, les premières paroles n'arrivant qu'au bout de 3 minutes. Le jam passe par des moments très ambient avant de laisser la place à Sleeping Monkey. Une façon de calmer un peu le jeu après cet extravagant second set sans temps mort et avant l'explosion finale de Tweezer Reprise qui met un terme au concert.

Encore

Le rappel conclue la soirée de la plus Phish des manières avec un Rocky Top rapide et amusant.

Réalisé à partir de l'enregistrement stéréo de Paul Langedoc, la re-masterisation de Fred Kevorkian est puissante et profonde. Chaque instrument sonne claire comme de l'eau de Roche, que ce soit dans les moments forts ou silencieux.

Entre funk et rock, ce "nouveau" concert de Phish est un incontournable. Mais pour continuer sur ma lancée, je m'en vais dès à présent écouter celui du lendemain à Dayton...

 

December 6 1997 The Palace at Auburn Hills, Auburn Hills, MI est disponible en téléchargement (mp3, Flac, ALAC) sur livephish.com et en double CD édition limitée sur Dry Goods.

Set I:
1. Golgi Apparatus (5:35)
2. Run Like Antelope (16:30)
3. Train Song> (2:44)
4. Bathtub Gin> (12:36)
5. Foam (10:24)
6. Sample In a Jar (5:04)
7. Fee> (5:36)
8. Maze (15:10)
9. Cavern (4:50)

Set II:
1. Tweezer> (22:25)
2. Izabella> (9:27)
3. Twist> (7:44)
4. Piper> (14:12)
5. Sleeping Monkey> (6:05)
6. Tweezer Reprise (4:33)

Encore:
7. Rocky Top (2:53)

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